31 mai 2006
Les Ans Volés Se Dissipent Toujours
Parfois, je me nois sous la pluie;
Il arrive, qu'au detour d'un orage,
Ma tête, d'un grand néant, s'emplisse,
Sans meme qu'un mot volage
Entre deux gouttes, ne s'enfuit.
Par moment, dans ces nuits
Où toutes les lunes scintillent,
J'empaume le temps qui s'enfuit,
Le temps, pour qui les étoiles brillent,
Pour qu'il me tienne compagnie.
Par instant, je m'enfuis,
Au delà des pensées vrombissantes
Ou se perdent de puissants cris,
Et ainsi retrouver, encore crépitante,
Solitude, qui, toujours, sourit.
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