22 mai 2006
Sans Rien
Dans l'étreinte d'où rien ne fuit,
Quelques lueurs s'agitent mais ne parlent,
Les âmes dans ce puit se précipitent,
Comme autant de croyances, qui,
En jour ou en nuit, demeurent aussi pâles
Que leurs servants vaporeux sans mérite.
Tant de gestes, tant de cris,
Et si peu de rires brûlent,
Alors il reste le mystère qui s'agite
Comme un gosse que l'on pourrit
Pour qu'en sa tête rien ne pulule,
Qui ne puisse rendre peu émérite.
La vie s'achève,
Tout semble fait,
Mais rien de fini,
Le temps crève,
Qui pardonnerait?
La douleur s'oublie...
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