18 mai 2006
Un instant, un murmure
Les sourires sémillants dépérissent parmi le vent,
Et ce dessein, si cher à ces nuits sans lueurs, s'estompe
Peu à peu, pour ne laisser qu'un baiser apaisant,
Un baiser mourrant que l'on ne peut interrompre.
Si parfois même, quelques regards nitescents
Fulminent ce coeur cadavéreux,
Les espoirs pourrissent ,eux,
Avant même que les étincelles meurent subitement.
Il ne reste alors que l'obscur
Pour percevoir les murmures.
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